mardi 28 mai 2013

CHRONIQUE - MARY KINGSLEY


Une exploratrice au grand coeur 

Dans la famille des exploratrices, je demande Mary Kingsley ! Jeune anglaise d’une trentaine d’années, fille d’une famille modeste et n’ayant encore jamais quitté sa Londres natale, c’est d’après les carnets de voyage de son père qu’elle décide d’explorer les contrées sauvages et inconnues de ce fabuleux continent noir : l’Afrique. Armée de son ombrelle et de sa non moins célèbre robe noire, elle découvrira de nouvelles cultures, de nouveaux horizons, et qui sait, peut-être même l’amour…
Intrépide, curieuse, maligne et ayant un certain chic pour se trouver confrontée à des situations particulièrement dangereuses, Mary Kingsley pourrait être la jumelle d’une héroïne de BD bien connue, Adèle Blanc-Sec. Guillaume Dorison et Esteban Mathieu utilisent pour rendre hommage à cette belle jeune femme humaniste des traits propres, une mise en page dynamique, très orientée sur l’action, et des détails de dessin purs. Née en octobre 1862 est décédée en juin 1900, cette exploratrice a réellement existé. Trois espèces de poisson qu’elle a découvertes sont nommées en son honneur. Et une médaille, instaurée en 1903,  porte également son nom. Elle récompense un travail exemplaire dans le domaine de la médecine tropicale. Pour mieux comprendre cette exploratrice et grande féministe, les auteurs de cet ouvrage nous proposent un dossier imagé très enrichissant à la fin de la BD.
Emilia Herrenschmidt-Gourmand Lycée Fourier - Auxerre




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